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Deux chercheuses Marie POISEUIL & Mélissa MACALLI viennent d’être distinguées par la Direction Générale de la Santé pour leur thèse

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De la gauche : Guillaume CROZET (Special « One Health » prize), Salam ABBARA (3rd prize), Dr Grégory Emery (Directeur Général de la Santé-Président du Jury), Mélissa MACALLI (2nd prize), Marie POISEUIL (1st prize) – ©Ministères sociaux/ DICOM /Philémon Henry / Sipa

Deux chercheuses Marie POISEUIL & Mélissa MACALLI viennent d’être distinguées
par la Direction Générale de la Santé pour leur thèse

Le BPH est très fier de vous annoncer que 2 chercheuses – Marie POISEUIL de l’équipe EPICENE & Mélissa MACALLI de l’équipe HEALTHY – viennent d’être distinguée ce 20 septembre 2023 au Ministère de la Santé et de la Prévention lors de la 1ère édition du prix de thèse « Politiques et interventions en santé publique » remis par la Direction Générale de la Santé.

Marie POISEUIL & Mélissa MACALLI ont d’ailleurs pris les deux premières places du classement.

1er prix à Marie POISEUIL pour sa thèse sur la participation aux dépistages du cancer du sein chez la femme et survie après un cancer du sein selon le dépistage et les inégalités sociodémographiques.

2ème prix à Mélissa MACALLI pour sa thèse sur les conduites suicidaires chez les étudiants : analyse et modélisation du risque dans la cohorte i-Share.

Le prix de thèse « Politiques et interventions en santé publique » est le premier et le seul en France à distinguer spécifiquement les travaux de jeunes chercheurs en santé publique.
Il récompense les auteurs de thèses dont les résultats sont particulièrement éclairants ou prometteurs pour la mise en place de politiques publiques innovantes et l’évaluation des politiques publiques.

+ de précision sur les travaux de nos deux chercheuses :

POISEUIL Marie, PhD
Post-doc en Épidémiologie / Post-doc in Epidemiology
Equipe EPICENEParticipation aux dépistages du cancer du sein chez la femme et survie après un cancer du sein selon le dépistage et les inégalités sociodémographiques.Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme dans le monde. En 2019, le taux de participation au dépistage organisé en France était de 48,9 %. Ce taux de participation reste faible comparé au taux préconisé au niveau européen, ce qui pourrait s’expliquer en partie par la présence concomitante du dépistage individuel mais également par les inégalités sociales. De nombreux facteurs sociaux ont été identifiés comme associés à la non-participation, mais il parait important d’apporter de nouveaux éléments afin d’améliorer la confiance dans ce dépistage organisé et de comprendre comment les femmes se comportent face aux différentes propositions de dépistages qu’elles reçoivent après 50 ans. L’objectif de cette thèse est ainsi d’étudier l’apport du dépistage organisé sur la survie des femmes affectées par ce cancer en comparaison à celles qui réalisent un dépistage individuel ou aucun dépistage, en prenant en compte le niveau de défavorisation, puis d’étudier le comportement des femmes de 56 ans et leurs raisons de non-participation.

Mélissa Macalli
Postdoctorante en Santé Publique, Epidémiologie / Postdoctoral researcher in Public Health, Epidemiology
Equipe HEALTHY

Les conduites suicidaires chez les étudiants : analyse et modélisation du risque dans la cohorte i-Share.

En France, le suicide est la deuxième cause de mortalité chez les 15-24 ans. Si le risque suicidaire au cours de l’adolescence est bien documenté, peu de données sont disponibles en France sur la santé mentale des étudiants et sur les conduites suicidaires en particulier. La vie étudiante s’accompagne pourtant d’un certain nombre de changements qui surviennent dans une période de transition vers l’âge adulte, connue comme représentant une période sensible pour le développement de troubles psychiatriques. L’objectif principal de cette thèse est d’analyser et de modéliser le risque suicidaire chez les étudiants, afin d’identifier les individus à risque en se basant sur les données de la cohorte i-Share lancée en 2013 par l’Université de Bordeaux et qui regroupe plus de 21 000 étudiants.

Accéder à l’article du site du Ministère de la Santé et de la Prévention