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Une vaste étude génomique internationale sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ouvre de nouvelles perspectives en termes d’innovation thérapeutique et de prédiction de risque.

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Alors que l’AVC est la deuxième cause de décès dans le monde, la plus grande étude génomique jamais réalisée sur les AVC vient de révéler des informations majeures publiées dans Nature le 28 septembre.
Portant sur plus de 200 000 patients victimes d’AVC et plus de 2 millions d’individus témoins d’origines géographiques très diverses, ces recherches ont permis d’identifier de nouveaux gènes impliqués dans la genèse des AVC. Ceci a permis la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques potentielles et l’identification de populations à haut risque d’AVC du fait de leur patrimoine génétique.
Ce travail est le résultat d’une collaboration au travers du consortium GIGASTROKE impliquant de nombreux chercheurs et réseaux internationaux. Il démontre la puissance de la génomique pour développer des approches innovantes et constitue une étape supplémentaire vers des stratégies de prévention de précision et d’innovation thérapeutique pour les AVC.

Article :
Stroke genetics informs drug discovery and risk prediction across ancestries (2022). Aniket Mishra, Rainer Malik, Tsuyoshi Hachiya, Tuuli Jürgenson, Shinichi Namba, Daniel C. Posner, et al. Nature. doi: 10.1038/s41586-022-05165-3
Accéder au communiqué de presse

Contact :
Pr. Stephanie Debette stephanie.debette@u-bordeaux.fr
Dr. Aniket Mishra aniket.mishra@u-bordeaux.fr

En savoir plus sur les auteurs


Ce travail, dont le premier auteur est Dr Aniket Mishra (jeune chercheur dans l’équipe ELEANOR), a été coordonné par le BPH (Stéphanie Debette), avec le centre de recherche l’Institute for Stroke and Dementia Research de l’Université Ludwig-Maximilian de Munich (LMU, Allemagne), et mené par des membres du consortium GIGASTROKE, impliquant de nombreux consortiums tels que l’ISGC (Internation Stroke Genetics consortium) et CHARGE (Cohorts for Heart and Aging Research in Genomic Epidemiology), et des chercheurs de plus de 20 pays avec notamment des unités de recherche de l’Université de Tokyo (Japon), l’Université de Tartu (Estonie), l’Université d’Ibadan (Nigeria), le Veteran Affairs Boston Healthcare System et Harvard Medical School (États-Unis) en co-leadership.