La variabilité de la pression artérielle, nouveau facteur de risque de DMLA
RetourLes résultats de l’étude sur les liens entre variabilité de la pression arterielle et DMLA menée par Blondy KAYEMBE MULUMBA, doctorant au sein de l’équipe LEHA, viennent d’être publiés dans la revue Ophthalmology Science.
Dans un contexte où l’espérance de vie augmente, et avec elle la prévalence de la DMLA, ces résultats sont cruciaux pour éclairer de nouvelles stratégies préventives et thérapeutiques.
En 2023, Blondy KAYEMBE MULUMBA, a démarré sa thèse de doctorat intitulée « Facteurs métaboliques, tabagisme et risque de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) » sous la direction de Marie-noelle Delyfer, Cécile Delcourt de l’équipe BPH-LEHA.
Récemment, les travaux de Blondy KAYEMBE MULUMBA, ont été publiés dans la revue Ophthalmology Science.
Il a obtenu des résultats intéressants sur le rôle de la variabilité de la pression artérielle à long terme (VPA) dans le développement de la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) chez les personnes âgées dans le cadre de l’étude de cohorte ALIENOR.
Dans cet article, on comprend que Blondy et son équipe ont pu constater que des fluctuations plus élevées de la pression artérielle entre les visites médicales étaient associées à un risque accru de DMLA avancée, indépendamment des niveaux de pression artérielle.
Ainsi, ces résultats mettent en lumière un nouveau facteur de risque pour la DMLA.
Ce qui est encourageant pour la prévention de cette maladie, c’est qu’une fois connu, ce facteur de risque est évitable via des stratégies préventives et thérapeutiques.
Cette étude s’inscrit dans le cadre du projet de recherche MacuLife, porté par Bénédicte Merle et financé par la Fondation Bordeaux Université, AXA et les laboratoires Théa, dont l’objectif est d’évaluer les conséquences de nos modes de vie sur le développement de la DMLA afin de mettre en place une prévention adaptée.