« Bordeaux Population Health Research Center», ou BPH pour les intimes, est le nom du nouveau centre de recherche sur la santé des populations qui créé depuis le 1er janvier 2016. Doublement labellisé Inserm et Université de Bordeaux, le centre porte le numéro U1219 et est dirigé par le professeur Christophe Tzourio.
Une expertise internationalement reconnue sur la santé des populations
11 équipes de recherche composent ce nouveau centre de recherche. Leurs travaux couvrent un large champ de maladies : pathologies infectieuses dont le VIH, neurologie, cancérologie, traumatologie, santé mentale et d’expositions : facteurs sociaux, environnementaux, nutritionnels, médicaments, génétiques. La santé connectée et les données de grande dimension en santé (big data) sont également des domaines de pointe du BPH.
Dynamisme, idées neuves, grands projets et audace
Les chercheurs du Centre se sont procuré d’importants moyens pour réaliser leurs projets, principalement sur appels d’offres compétitifs nationaux et internationaux. Pour ne citer que quelques réussites récentes : une plateforme nationale pour l’étude des effets secondaires des médicaments, un essai international sur le vaccin contre le virus Ebola, la mise en place d’un consortium international sur l’étude des facteurs génétiques dans les pathologies neurologiques, une grande cohorte sur la santé des étudiants, un projet européen sur la prise en charge des problèmes de vision liés à l’âge, etc.
Le BPH se veut ouvert au monde et engagé sur les problèmes de santé des populations, au nord comme au sud. Son dynamisme se traduit également par une volonté de respecter la parité – six des onze équipes de recherche du BPH sont dirigées par des femmes – et par un rajeunissement des cadres. Fortement soutenu par l’Université de Bordeaux et en croissance forte – plus de 60% de personnes en plus en cinq ans ! – le BPH veut poursuivre l’ambition d’être une institution de recherche innovante, ouverte aux collaborations entre disciplines et de stature internationale.